-- attention, idée en développement ---
Depuis quelque temps, je considère le profit comme un vol de la collectivité.
En effet, je crois que si tous les employés d’une entreprise ont un salaire décent, incluant le/les propriétaire-s, et une fois tous les comptes payés, l’argent restant, appelé profit, est en fait un « trop perçu » auprès des consommateurs. Par exemple, si le propriétaire d’une pharmacie se paie un salaire de 120 000 $ par année, et qu’il empoche en plus un profit de 100 000 $, on parle d’un méchant salaire. En somme, si tout est payé et que tout le monde a un bon salaire, pas besoin de profit en plus.
Présentement au Québec, on impose généralement les profits à raison de 30%, mais il y a une panoplie de moyen pour éviter de payer ce 30%.
Suivant le logique que le profit est un trop perçu, je crois que tout profit devrait être massivement réinvesti dans la société. Ainsi, une partie pourrait aller en impôts, mais une autre partie, mettons 35%, pourrait être investie au choix de l’entreprise parmi une liste de programme disponible (bibliothèque dans des écoles ciblées, matériel de pointe dans un hôpital de la région…). Enfin, une dernière tranche, genre 10%, pourrait être offerte à des OBNL ou à des initiatives culturelles. Au total, c’est 75% des profits qui retourneraient dans la communauté, pas si mal finalement.
Est-ce que les entreprises trouveraient le moyen de gonfler leurs coûts pour ne pas perdre cet argent? Malheureusement je crois que oui. Et, évidemment, ce sont les grosses entreprises qui tireront le mieux leur épingle du jeu…
Je n’ai parlé ici que des entreprises à propriétaire unique, ou à quelques propriétaires, mais pas des entreprises à actions (nous y reviendrons plus tard).
Je lance donc l’idée, j’attends vos commentaires. Par contre, je vous mets en garde : j’exige que nous gardions le droit de rêver. Rêver de mieux, rêver librement et rêver de changement.