
Il est maintenant au paradis des boules de pics.
Bye bye bébé.
Qui sont les grandes victimes de cette grève du transport? Ce sont les travailleurs atypiques, ceux au statut précaire, qui cumulent plusieurs emplois et ont un horaire irrégulier.
Les services essentiels sont aux « heures de pointes ». Mais ces fameuses heures de pointes conviennent à ceux dont l’horaire de travail est de 9 à 5. Si vous êtes serveuse dans un restaurant, préposé aux bénéficiaires ou occupez un autre emploi dont le chiffre de travail ne « cadre pas », vous risquez de devoir vous déplacer de manière alternative et à vos frais.
Hors, justement, ce sont souvent ces personnes qui gagnent le salaire minimum. Ils sont les plus vulnérables face à cette grève, car ils doivent sortir de leur poche de l’argent pour se transporter en dehors des heures de services essentiels et ils occupent souvent des emplois peu protégés, parfois non-syndiqués et des retards peuvent les placer dans des situations délicate.
Parlez-moi de solidarité sociale ! Le syndicat de la STM devrait retourner faire ses devoirs, il n’a toujours pas compris le sens de cette expression. Cette grève, c'est du terrorisme social.
Dans un premier temps, notons que je suis pour les syndicats, que je milite quand les causes me tiennent à cœur. Par contre, je considère qu’il est essentiel, en 2007, que les centrales syndicales se questionnent sur le rôle qu’elles ont à jouer et révisent leurs méthodes, qui relèvent davantage des luttes ouvrières du début et du milieu du siècle que du rôle d’acteur social et politique.
Le syndicat de la STM n’agit pas dans l’intérêt collectif. Dans l’optique de l’intérêt collectif, il n’y a pas que le bien-être des membres qui compte. C’est le bien-être de toute la communauté, donc des usagés, qui est la raison d’être de leurs emplois. Dans cette logique, il est important que le service à la collectivité soit de qualité et en tout temps accessible.
Quand on se targe d’être à gauche, d’être social-démocrate et d’être « pour le peuple », on ne doit pas perdre le bien commun de vue. Hors, en regardant seulement ce qui est sous leur nez, soit le bonheur de leurs membres, le syndicat de la STM à perdu tout bien commun de vue. Tous ces gens qui ne voyagent qu’en transport en commun ? Pas important. Le smog? Pas important. Le réchauffement climatique? Pas important. De toute façon, il sera plus facile d’accuser le gouvernement de ne rien faire et de manifester que d’agir avec responsabilité sociale maintenant.
Le syndicat fait du vol collectif : il vol notre temps, notre environnement, notre confiance. Mais pire, il vole notre argent : le salaire de ses membres est payé par nos contributions, nos taxes et nos impôts et le syndicat n’assume pas sa part de responsabilité dans son administration saine et responsable.
Il est temps de ramener ces syndicats à ce qu’ils sont pour le moment : des boulets. Lorsqu’ils revisiteront leurs rôles et philosophies, ils saisiront peut-être l’occasion de devenir des acteurs plus participatifs et constructifs. Ils participeront à trouver des solutions d’amélioration à des problèmes qui nous concernent collectivement.
À tout privilège de représentativité correspond le devoir de trouver des solutions. C’est ce que nous exigeons de nos élus, demandons-le aussi des représentants syndicaux.
Parions que bien des comiques seront tentés de voir la bière "tourner"... ca risque de laisser place à de biens drôles de situations... paniquantes! Chose certaine, l'expression "fumer un pétard" en prendra pour son rhume lors de soirée autour d'une tite frette!
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Le mardi 08 mai 2007
Agence France-Presse, Paris
La levure de bière, nouvelle arme anti-terroriste ?
Des scientifiques américains ont modifié génétiquement de la levure de bière pour qu'elle prenne une belle couleur vert fluorescent lorsque l'air aux alentours est chargé de particules d'explosifs, selon une étude publiée en ligne lundi par Nature Chemical Biology.
Saccharomyces cerevisiae, une levure utilisée à la fois en boulangerie et en brasserie, a été transformée par ces biologistes par ajout d'un gène de rat qui réagit en présence de molécules de DNT.
DNT (de son nom scientifique 2,4-dinitrotoluène) est un résidu de la fabrication de l'explosif TNT. Les chiens policiers qui recherchent des explosifs sont en fait entraînés à détecter du DNT.
Pour savoir si la levure a perçu la présence d'explosifs sans avoir à procéder à des manipulations compliquées, un deuxième gène a été introduit dans son patrimoine génétique. C'est ce second gène qui lui fait prendre une couleur verte en présence de DNT.
Saccharomyces cerevisiae est l'un des outils les plus utilisés par les biologistes, qui ont décrypté son génome dès 1996.
Les auteurs de l'expérience, menés par Danny Dhanasekaran (Ecole de médecine de l'Université Temple de Philadelphie), soulignent que le procédé est encore expérimental. Mais ils estiment que ce nouveau biosenseur pourrait avoir son utilité pour détecter des armes chimiques.
Je viens de terminer.
Tiré à quatre épingles, veston et chemise blanche, j'ai fait mon exposé oral et dans les secondes qui ont suivi, je n'avais envie que d’une chose : festoyer.
Bon, je dois encore me retenir quelques heures car je travaille, mais je sens que je vais me faire plaisir :)
En merci tout spécial aux gens qui m’ont laissé des mots d’encouragement et à ceux qui m’ont supporté. (Et aux chips, pour leur support moral toujours le bienvenu!). C’est 6 cours de faits sur les 8 que j’ai à faire! Et les deux qui restent vont être beaucoup plus relaxes…
Je quitte pour quelques jours dans la région de la cApItAlE nAtiOnAlE.
Mercredi le 25, à 12h15, je vais avoir terminé. Fini.
J’ai hâte d’être libéré de cela pour faire plein de choses telles que :
Merde. Je n’arrive pas à me motiver pour cette dernière ligne droite… Vous avez des idées pour m’aider?!
J'ai enfin arrêté de manière non immuable le sujet de mon mémoire. En gros, je m’intéresse au bien-être subjectif au travail.
Le b-e subjectif, c’est l’appréciation globale que vous avez de votre vie, donc du côté émotif (vos ressentis positifs et négatifs) et du côté cognitif (la satisfaction de votre vie). Vous portez un jugement, faîtes une évaluation et le résultat se nomme « bien-être subjectif ».
Exemple, « je feel pas bien, mais j’ai tout ce qu’il me faut, alors grosso modo, je suis heureux, c’est juste une passe ». Vous ressentez, vous y pensez, vous avez une opinion sur votre bien-être.
Je schématise, très grossièrement, mais je suis au début de mes lectures sur le sujet. Le tout va se préciser et je vais vous en reparler.
Entre temps, j’aimerais savoir, êtes-vous heureux au travail? Si oui, qu’est-ce qui fait que vous êtes heureux? Et si non, que vous manque-t-il?
Je suis désolé du délai, mais le cours de Stratégies des affaires m’a happé avec force et violence, me clouant à mon pupître pour étude tout au long de la session d’automne. Ensuite, ce fut les corrections d’examen pour les gens du Bac et les vacances- où je n’ai pas ouvert mon ordi. Enfin, il y a eu les MBA Games, à Edmonton (capitale pétrolière) où nous nous sommes beaucoup amusés.
Et nous voilà à la session d’hiver… nouveaux travaux, peu de temps…
Je vous avais promis une explication sur les fonds de pensions. Ça s’en vient, j’y travaille.
D’ici là, reposez-vous et n’angoissez pas trop sur la descente des Canadiens de Mourial!